Le ministère de la santé et de l’hygiène publique avec l’appui technique et financier du Fond des Nations Unies pour les Populations (UNFPA ) a entamé une tournée dans certaines préfectures de la Guinée. Elle s’inscrit dans le cadre de la poursuite des plaidoyers sur l’engagement des collectivités locales pour la mobilisation des ressources domestiques en faveur de la planification familiale. Ce mardi 25 juillet 2023, la mission était à Mambia dans Kindia avant de terminer dans la commune urbaine où une forte mobilisation les attendait.
Docteur Aminatou Diallo Cheffe Section de la Planification Familiale au ministère de la santé rappelle que des engagements ont été pris par le gouvernement guinéen au partenariat de Ouagadougou. La Guinée avec l’appui technique et financier de ses partenaires a élaboré un Plan National Budgétisé pour une période de 5 ans, allant de 2019 à 2023 pour augmenter le taux de prévalence contraceptif de 12,52% à 18,52% en 2023. « Mais en dépit des efforts fournit, nous sommes à 13,2% selon trac20. D’après quelques analyses que nous avons eu à faire sur la plateforme nationale de collecte des analyses des données pour des prises de décisions, au jour d’aujourd’hui, la commune urbaine de Kindia à enregistré 7442 de nouvelles utilisatrices de planification familiale moderne en 2022 » a précisé la cheffe section de la planification familiale au ministère de la santé. Poursuivant son intervention, Docteur Aminatou sollicite l’aide des élus locaux de Kindia « nous sommes ici dans la commune urbaine de Kindia pour poursuivre le plaidoyer suite à l’engagement que les collectivités ont eu à faire en 2022. Cet engagement est d’alimenter une ligne budgétaire à hauteur de 2% de leur budget global en faveur de la planification familiale, pour rehausser le taux de prévalence contraceptif à 18,52% afin d’honorer l’engagement pris par le gouvernement guinéen » a-t-elle plaidé.
Quant à Issiaga Sylla en charge des collectivités locales au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, lui s’est prononcé sur l’implication des collectivités locales par rapport à la planification familiale « les collectivités locales sont au cœur de cette préoccupation. C’est la loi portant code de collectivité locale qui donne acte aux collectivités locales de s’en approprier des contenus de cette disposition pour prendre en compte les aspects de la santé. » Concernant la mobilisation des 2% par chaque collectivité locale, Issiaga Sylla estime que le code de collectiviste locale en son article 29, dit que c’est une compétence transférée. « Et l’arrêté conjoint entre le ministère de la santé et le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation donne droit aux collectivités locales d’allouer un certain pourcentage aux activités de santé. La planification familiale en est une. Donc la commune est libre de choisir un pourcentage pour cette question de santé. » A explique le chargé des collectivités locales au ministère de administration du territoire et de la décentralisation. Labilé Loua Secrétaire Général de la commune rurale de Mambia à promis que tous sera mis en place pour aider la Guinée à respecter les engagements de Ouagadougou « ce entretient avec le ministère de la santé, l’UNFPA et le celui de l’administration du territoire et de la décentralisation nous a permis de connaître le vrai sens de la planification familiale et ses avantages. C’est vraiment un projet à soutenir. Donc lors de la troisième session du conseil communal, nous allons faire le point avec tout le monde et prendre une décision pour pouvoir accompagner ce projet. » fin de citation