Pour consolider la paix en Guinée, la Coalition Nationale d’Appui à la Réconciliation en Guinée (CONAREG) vient d’organiser un panel de discussion en faveur d’une journée nationale de plaidoyer pour la paix et la cohésion sociale. C’est la salle de conférence du Centre d’Autonomisation des Femmes (CAF) qui a abrité cette rencontre en présence des autorités régionales et préfectorales.
En fin de semaine dernière, plusieurs acteurs étaient présents pour parler de la paix. Au nombre des participants, un consortium d’organisations de la défense des droits de l’homme, différents groupes de victimes politiques et des journalistes engagés à faire de la réconciliation nationale une réalité en Guinée. Bintou Mamadi Kaba, Coordinateur de cette coalition interpelle tous les acteurs sans exclusion pour un lendemain meilleur « j’interpelle tout un chacun sans aucune exception pour un lendemain meilleur qui doit être caractérisé par le renforcement des acquis démocratiques, la promotion et la protection des droits de l’homme, la gouvernance ». Pour faire de cette nouvelle phase de la vie de la nation une réussite, Bintou Mamadi Kaba estime que « la réussite de la transition dépendra de la volonté et de la détermination de toutes et tous pour une Guinée unie, réconciliée et prospère » et il conclut en affirmant que « nul acteur ne saura relever les défis tout seul, mais avec une synergie d’action reposant sur une approche participative et inclusive, il est bien possible de renforcer les acquis et corriger ensemble les erreurs du passé » a-t-il précisé.
Poursuivant son intervention, il dénonce les réalités socio-politiques qui prévalent dans notre pays, estimant que l’appel à la paix, à la non-violence, à la cohésion sociale, à l’acceptation, à la cohabitation pacifique et à la justice est une priorité pour le succès de la transition. Alors, il a invité tout un chacun à mettre combattre l’ethnocentrisme.
A signaler que la CONAREG travaille étroitement avec les organisations de la société civile, des leaders religieux, les communicateurs traditionnels, les jeunes, les femmes, les journalistes, les artistes et les éducateurs dans les régions de Conakry, Kindia, Labé, Kankan et Nzérékoré.
Mamadi Kaba