Ouverture ce samedi 28 août 2021 des travaux du conseil technique préfectoral de la santé de Kankan. Objectif, améliorer la qualité des services de santé de cette localité. C’est la salle de réunion de la Direction Préfectorale de la Santé de Kankan qui a servi de cadre à la rencontre qui s’étend sur trois jours.
Présidée par le préfet de Kankan, la rencontre a regroupé les responsables des différentes structures sanitaires de Kankan ainsi que les partenaires intervenant dans ce secteur. Dans son discours d’ouverture, Amara Lamine Soumah, Préfet de Kankan a indiqué que : « l’objectif de cette rencontre c’est de contribuer à l’amélioration de la qualité des services offerts dans les structures de santé, il s’agit d’examiner les résultats obtenus, d’identifier les problèmes, de définir les approches et stratégie novatrice en vue d’améliorer la qualité des services ». Poursuivant son intervention, le Préfet a invité les communautés à s’impliquer davantage dans les activités des centres de santé et des postes de santé. Il estime que « la réussite d’un programme de santé ne pourrait se faire que par la participation effective des communautés ».
Pour sa part, Dr Boubacar Daff, Directeur Préfectoral de la Santé (DPS) de Kankan a, devant la cinquantaine d’agents communautaires, a indiqué les points a analysé durant ces trois jours d’atelier : « les principaux points a analysé lors de ce CTPS sont le résultat du monitorage des centres de santé et de l’hôpital régional, la situation épidémiologique de la préfecture, la situation financière des structures sanitaires, les services à base communautaire, les activités du service d’hygiène, les activités de la santé scolaire, les activités de lutte contre la malnutrition, la prévention de la transmission mère à l’enfant du VIH/SIDA, le fonctionnement des centres de dépistage volontaire du VIH, la situation de la COVID-19 et de la vaccination ».
Le préfet a, par ailleurs, invité les agents de santé à un comportement exemplaire vis-à-vis des patients afin d’attirer les couches vulnérables et rétablir la confiance entre les prestataires de santé et la population.
A rappeler que cet atelier intervient à un moment où la Guinée enregistre de plus en plus de cas de maladies à potentiel épidémique. Après Ebola à N’Zérékoré, la fièvre Lassa à Yomou, c’est au tour de la fièvre hémorragique de Marburg de faire son apparition dans la préfecture de Guéckédou avec en toile de fond la COVID-19 qui à date a fait un total de 29209 cas confirmé 326 morts et 26658 guérie.
Mamadi Kaba