Les jeunes taxis-motards restent des personnes vulnérables en cette période électorale. Pour éviter que ces jeunes soient exposés aux violences ou instrumentalisés, le Collectif des Femmes Leaders de Guinée a plaidé pour leur formation. Ce plaidoyer a été fait en direction des acteurs sociaux et politiques le 13 octobre 2020 à Conakry.
C’est avec le slogan non à la manipulation des conducteurs de motos taxis dans les manifestations de rues et ensemble, cultivons la paix » que le Collectif des Femmes Leaders de Guinée a invité les acteurs politiques et sociaux à investir dans la formation des jeunes taxis-motards. Le collectif a mis un accent les dangers que courent le pays face à une corporation où les acteurs ne sont pas formés sur les règles et codes de conduite.
En Guinée, le métier de taxi-motard reste une profession largement embrassée par de nombreux jeunes. Etant une nouvelle profession, sa règlementation connaît encore de nombreux défis. Par les défis, on note les violences et les risques d’instrumentalisation. Les Taxis motards représentent un groupe socioprofessionnel, constitué essentiellement de jeunes, vulnérables à l’instrumentalisation des partis politiques pour faire leurs démonstrations de force qui entraînent généralement des violences. Ces violences engendrent souvent des dégâts matériels importants et des pertes en vie humaine. Elles affectent aussi les activités économiques des populations en générale et des femmes en particulier.
En effet, les risques d’instrumentalisation restent un réel défi dans une profession en pleine expansion dans le pays. Et la formation est l’une des solutions pour palier à cette situation. C’est pourquoi la Coordinatrice du Collectif des Femmes Leaders de Guinée, Binta Barry, a invité les autorités locales à créer un centre de formation pour les motards. Pour elle, il faut « sensibiliser les motards pour éviter l’excès de vitesse dans la conduite, exiger le port des tenues et masques, créer un système pour octroyer un numéro par les motards ».
Cette activité du Collectif entre dans le cadre d’un projet d’Appui à la Réduction de l’Instrumentalisation et violences Politico-sociales des Jeunes Taxi Motards appuyé par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) ? l’Organisation Internationale de la Migration (OIM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Le projet est financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix. Il touche les localités de Conakry et de N’zérékoré.
Pour EL hadj MAMADI KEITA, Président de la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile (CONASOC), le gouvernement doit intensifier la sensibilisation des motards. Il estime par ailleurs que « si la sensibilisation ne marche pas, il faut sanctionner conformément à la loi en vigueur ».
« C’est un sujet qui intéresse tout le monde, la problématique se porte sur ce phénomène de taxi moto qui fait beaucoup de ravage dans notre pays, nous sommes tous témoins car beaucoup de gens en sont victimes » a – il indiqué. Au-delà de l’Etat, la CONASOC en tant que société civile s’engage aussi à porter mains fortes à tous les acteurs impliqués dans la gestion et l’organisation de cette profession
Dans la même lancée, Binta Barry, Présidente du Collectif des Femmes Leaders de Guinée dénonce la manipulation des taxis motards par les leaders politiques dans les campagnes électorales mais aussi dans différentes manifestations politiques. Pour elle, « il faut sensibiliser et conscientiser les taxis motards ».
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